Modification des heures et journées d’arrosage politique d’utilisation de l’eau et des périodes d’arrosage

La modification des plages horaires, qui sont maintenant un mixte de matins et de soirs, a pour but d’équilibrer la distribution de l’eau par la Régie d’aqueduc intermunicipale des Moulins (RAIM). Ainsi, la Ville de Mascouche a également modifié ses heures pour que les deux municipalités soient arrimées.

Pour Terrebonne, les heures sont les mêmes pour l’ensemble du territoire, soit le matin (6 h à 8 h) et le soir (21 h à 22 h 30), et il n’y a plus de distinction entre les adresses paires et impaires. Les journées d’arrosage sont déterminées selon des zones allant de A à G. Pour connaître leur zone, les citoyens peuvent utiliser la Recherche par adresse sur le site Web de la Ville. Les journées d’arrosage ont également été changées pour les zones A et E afin de réduire l’écart entre les deux périodes autorisées.

« Les modifications à cette politique ont été réfléchies afin d’optimiser la qualité et la quantité d’eau fournie par le réseau municipal d’aqueduc et qui convient à différents horaires variables de nos citoyens. Nous sommes conscients qu’il s’agit d’un grand changement d’habitude pour nos citoyens et qu’il y aura une période d’adaptation à prévoir. La collaboration de tous est demandée pour que chacun vérifie ses nouvelles heures et journées selon sa zone afin d’éviter le gaspillage de cette richesse  », a expliqué Benoit Ladouceur, conseiller municipal et président du conseil d’administration de la Régie d’aqueduc intermunicipale (RAIM).

Également, l’utilisation d’un système d’arrosage automatisé (programmable) avec gicleurs est désormais seulement permise de 4 h à 5 h 30 selon les périodes d’arrosage autorisées dans votre zone, pour un total de 3 h par semaine. L’usage de ces gicleurs est défendu en dehors de ces heures.

Avant d’arroser, vérifiez!

Avant d’arroser, les citoyens sont invités à consulter le ville.terrebonne.qc.ca/eau afin de se familiariser avec les règlements sur l’utilisation de l’eau et les périodes d’arrosage, trouver leurs deux périodes d’arrosage et vérifier s’ils ont besoin d’un permis temporaire pour réaliser certains travaux. Soulignons que pour éviter toute problématique, il est recommandé de communiquer avec la Direction des travaux publics avant de débuter tout projet d’aménagement paysager.

Agir en prévention

Même si les grandes chaleurs ne sont pas prévues dans un avenir rapproché, se familiariser dès maintenant à utiliser de façon responsable l’eau potable et éviter le gaspillage est primordial pour éviter des situations d’enjeux de sécurité civile. Une trop grande consommation d’eau jumelée à de très grandes chaleurs peuvent compromettre la distribution de l’eau.

« Il ne faut pas attendre que la Ville décrète une interdiction d’arrosage complète sur le territoire pour vérifier ce qu’il est permis ou interdit de faire. Lorsque la Ville le fait, c’est pour assurer la distribution d’eau aux citoyens et pour la protection incendie. Le respect de cette politique est donc primordial et nous avons tous une responsabilité individuelle et collective dans son application  », a rappelé Sylvain Dufresne, directeur général adjoint intérimaire – Services de proximité et coordonnateur de la sécurité civile.

Permis

L’installation d’un puits ou d’une pointe d’eau nécessite une demande de permis, qui se fait par courriel ou par la poste. Les citoyens qui ont besoin d’assistance peuvent joindre le 450 961-2001.

L’installation d’une piscine creusée, semi-creusée, hors terre ou démontable nécessite un permis. Le remplissage des piscines, quant à lui, est interdit de 7 h à 20 h, sept jours sur sept. Toutefois, il est permis d’utiliser l’eau de l’aqueduc lors de l’installation d’une nouvelle piscine pour maintenir la forme de la structure.

L’information concernant les permis et les formulaires en ligne est disponible au ville.terrebonne.qc.ca/reglements-permis.

Patrouille de l’eau

Des patrouilleurs supervisés par la Direction des travaux publics parcourront le territoire et pourront donner des constats d’infraction aux contrevenants, variant de 150 à 1 050 $ pour une personne physique et de 250 à 2 050 $ pour une personne morale, pour assurer le respect de la réglementation.

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