Fusion municipale

La Ville de Terrebonne d’aujourd’hui a été créée à la suite du regroupement volontaire des villes de Terrebonne, La Plaine et Lachenaie.

Après une première fusion de Terrebonne et de Saint-Louis-de-Terrebonne en 1985, la ville de Terrebonne telle qu’on la connaît aujourd’hui est issue de la fusion en 2001 des municipalités de Terrebonne, de Lachenaie et de La Plaine.

Une histoire de vie

Lachenaie, une histoire de courage

En 1647, la Compagnie de la Nouvelle-France concède à Pierre Legardeur de Repentigny une seigneurie qu’il nommera Repentigny. C’est en 1670 que la famille Legardeur cède une partie de sa seigneurie à Charles Aubert de La Chesnaye, l’un des plus importants propriétaires de terres en Nouvelle-France. Les premiers colons ne débarqueront à Lachenaie que deux ans plus tard.

Lachenaie est la 34e paroisse à voir le jour en Nouvelle-France lorsque fondée en 1683 par le seigneur du même nom. L’année suivante, l’on fit ériger les fortifications autour du domaine seigneurial juste à temps pour se protéger contre les Iroquois qui menacent les colonies françaises de l’époque.

Loin d’avoir été épargnée par la guerre franco-iroquoise, Lachenaie fut la paroisse la plus éprouvée en Nouvelle-France. Après cette guerre, dont le traité de paix fut signé en 1701, il ne restait plus que la moitié de la population lachenoise, qui ne comptait plus que 32 âmes.

La construction du fameux Chemin du Roy débuta en 1731, le long de la rivière des Mille-Îles (maintenant le chemin Saint-Charles). Le statut de Lachenaie a été modifié à quelques reprises : de municipalité de Lachenaie, elle est devenue la Municipalité de comté de Lachenaie pour finalement devenir la municipalité de Saint-Charles-de-Lachenaie, en 1855.

Enfin, c’est en 1972 que la municipalité de la Paroisse de Saint-Charles-de-Lachenaie devient la Ville de Lachenaie. La ville a célébré son 300e anniversaire en 1983.


La Plaine, une histoire d’audace

Si la seigneurie Des Plaines existe déjà en 1731, elle n’a rien à voir avec la ville de La Plaine que l’on connaît aujourd’hui. Il faudra attendre 1840 avant de la voir apparaître lentement, notamment par la création du rang de La Plaine sud (maintenant chemin Forest), situé sur l’actuel territoire du secteur de La Plaine.

Lorsque Calixte Gauthier décide d’installer son magasin général à la croisée des chemins de la Grande ligne et du rang de La Plaine en 1863, il est certainement loin de se douter qu’il est en train de mettre la table pour l’inauguration du futur village de La Plaine.

En 1903, la croissance constante d’un hameau à l’écart de Sainte-Anne-des-Plaines et de Terrebonne amène le Canadien Pacifique à construire une gare à la station de La Plaine. Étant de plus en plus nombreux, les résidents du petit hameau de La Plaine proposent en 1912 d’établir une nouvelle paroisse qui pourrait être constituée des rangs éloignés des églises de Saint-Lin, de Mascouche et de Sainte-Anne-des- Plaines. Cependant, loin de faire l’affaire de tous, l’idée sera débattue durant trois longues années.

C’est l’évêque de Joliette qui proclamera la fondation de la mission Saint-Joachim, constituée des rangs éloignés de Saint-Lin et de Saint-Henri-de-Mascouche. En ce qui a trait au territoire appartenant à Sainte-Anne-des-Plaines, c’est le diocèse de Montréal qui l’administre et il est hors de question qu’il cède une partie de son territoire. Cependant, cinq ans plus tard, l’évêque de Montréal autorisera enfin l’annexion de la partie éloignée de Sainte-Anne-des-Plaines à la mission Saint-Joachim. Il fonde alors la paroisse religieuse de Saint-Joachim-de-La Plaine.

La municipalité de la Paroisse de Saint-Joachim fut fondée en 1922. Puis, la municipalité change de nom en 1969 pour devenir la municipalité de La Plaine.


Terrebonne, une histoire de vision

C’est en 1673 que les titres de propriétés de la Seigneurie de Terbonne furent remis à un citoyen français, M. André Daulier-Deslandes, secrétaire général de la Compagnie des Indes occidentales, qui ne vint jamais habiter ses terres.

Louis Lecompte Dupré, un marchand de Montréal, achète la seigneurie de Terrebonne en 1681 et y construit le premier moulin sur l’île du village (maintenant l’Île-des-Moulins) entre 1707 et 1710. De nombreux bâtiments seront construits au fil du temps sur cette île : moulin à scie et moulin à farine en 1730, boulangerie en 1803, bureau seigneurial en 1846.

Joseph Masson, premier millionnaire canadien-français acquiert la seigneurie de Terbonne en 1832 et y développa l’activité commerciale et industrielle. Vingt ans après la construction du premier pont de Terrebonne, un pont en bois inauguré en 1834, on retrouve deux entités sur le territoire : un pôle commercial, Terrebonne, et un pôle agricole, Saint-Louis-de-Terrebonne, qui fusionnent en 1985. Le village de Terrebonne devient une ville en 1860.


Terrebonne, un avenir prometteur

En 2001, Lachenaie, La Plaine et Terrebonne se regroupent pour former l’actuelle ville de Terrebonne. La population compte dorénavant plus de 100 000 habitants, ce qui en fait la 10e ville en importance sur l’échiquier du Québec, sur un territoire d’environ 150 km2 longeant la rivière des Mille-Îles.

Terrebonne dispose de tous les atouts pour être un acteur significatif du Québec de demain et pour offrir à ses citoyens un milieu de vie unique où le développement durable fait force de loi. Depuis 1983, Terrebonne est jumelée à une ville française, Vitré, située aux portes de la Bretagne.

Terrebonne fait partie de la région administrative de Lanaudière et de la municipalité régionale de comté des Moulins. C’est l’une des 82 municipalités qui composent la Communauté métropolitaine de Montréal.

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